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Commotion - traumatisme crânien

La semaine dernière j’ai été témoin de la chute à vélo d’un jeune homme qui est tombé violemment sur le bord d’un trottoir. Il s’est fait très mal à l’épaule et à sa mâchoire. En état de choc, il est resté allongé par terre (c’est le bon geste, ne vous relevez jamais trop vite après un tel impact) en attendant que son malaise vagal passe. J’ai tenté de le rassurer et d’évaluer la situation.Alors qu’il refusait l’ambulance, un contrôle à l’hôpital et même une visite chez le médecin (attitude à déconseiller dans tous les cas!), je l’ai finalement ramené chez lui en insistant qu’il reste couché, en repos, et qu’il promette d’aller voir un médecin immédiatement au moindre symptôme.En effet, après un choc à la tête ou la mâchoire, il est primordial que la personne reste tranquille (sans stimulation, sport, alcool, temps d’écran limité voire exclu, etc.) pendant 24h pour ne pas aggraver la situation et réduire les risques de complications et séquelles éventuelles plus tard. Des études ont montré que le liquide céphalo-rachidien circule et se renouvelle mieux pendant le sommeil, cela assurera une meilleure protection et régénération du cerveau. . Quels sont les signes et symptômes ? Lisez ici l’article de la Suva à ce sujet: https://www.suva.ch/fr-ch/news/2018/la-commotion-cerebraleParfois, la commotion est légère et les signes et symptômes sont difficilement identifiables par la personne concernée, voire inexistants. Après quelques jours/semaines tout rentre dans l’ordre et on n’y pense plus, peut-être une fatigue persiste-t-elle, ou quelques troubles de la concentration ou de la sensibilité surviennent-ils, qu’on met sur le compte du stress, ou encore la nuque ou/et les épaules sont un peu raides, etc.

Dans ma pratique de thérapie craniosacrale, je découvre très fréquemment les vestiges d’un traumatisme crânien non soigné qui se manifestent au moment de la consultation des mois, souvent des années plus tard sous forme de céphalées, des troubles cognitifs, d’étourdissements, maux de nuque et épaules, de fatigue, de sensibilité au bruit et/ou à la lumière, d’altération de l’humeur, manque d’équilibre, insomnies, sensation bizarre dans la tête, sentiment d’être à côté de la plaque et bien d’autres symptômes. Ils peuvent bien entendu avoir une autre origine qu’il faut exclure dans une évaluation médicale.On sait aujourd’hui que l’irrigation sanguine du cerveau peut être perturbée jusqu’à une année après le choc et que le liquide céphalo-rachidien, dans lequel baigne le cerveau et qui protège celui-ci, circule moins efficacement.Comment la thérapie craniosacrale peut-elle aider ?Les membranes qui tapissent le crâne et séparent le cerveau sont pourvues de minuscules vaisseaux sanguins et un choc à la tête modifie l’élasticité et la souplesse relative de ces membranes, tout comme celles des vaisseaux – artères et veines - intracrâniens. On cherche donc à détendre ce système membranaire autour du cerveau afin de permettre une meilleure irrigation sanguine et une meilleure fluidité du liquide céphalo-rachidien. Souvent, les patients décrivent cette action comme une sensation de repositionnement du cerveau et une détente qui est ressentie jusqu’à la nuque et aux épaules, voire les jambes. Une fois le système tissulaire et fluidique traité, on traite les os crâniens et les vertèbres cervicales.Un choc implique également l’enregistrement neuronal de l’émotion au moment de l’accident, ce message s’inscrit dans le corps et peut rester actif ou «endormi » pendant des années, mettant le système nerveux en état d’alerte. Un système nerveux en bonne santé se rééquilibre par lui-même après quelque temps. En revanche, chez une personne stressée (donc la plupart parmi nous!) ou avec une mémoire de choc antérieur, il est plus réactif et donne l’information de libérer des neurotransmetteurs signalant un (faux) danger. Le corps reste alors sous tension et ne se régénère pas complément, entrainant bien d’autres conséquences pour la santé. Pour que le corps puisse mobiliser ses ressources, il doit se sentir rassuré et détendu : dans le langage thérapeutique on se réfère au tonus vagal, la branche ventrale du nerf vague. Celui-ci irrigue entre autre t le cœur et participe à la régulation du rythme cardiaque. Ralentir la fréquence cardiaque permet au système parasympathique de signaler au corps et surtout au cerveau-que tout va bien et lui permet de neutraliser la mémoire (ré)active de l’événement (choc, accident..).Ce sujet me tient particulièrement à cœur, car un nombre non négligeable de personnes souffrent d’un traumatisme crânien, même léger qui n’a jamais été diagnostiqué. Les conséquences sont nombreuses et parfois on se voit confronté à des séquelles plus ou moins importantes mêmes des années plus tard. Et on ne pense plus forcément à un choc crânien après tant d’années ! Ayant moi-même vécu plusieurs traumatismes crâniens, il m’a fallu du temps pour comprendre pourquoi ma vie avait bien changé depuis…Parlez-en autour de vous, si vos enfants font du sport, du foot, du hockey etc., ou simplement vous avez fait une chute et atterri sur la tête ou violemment sur les fesses ! Allez consulter quelqu’un qui peut vous aider : la thérapie craniosacrale, l’ostéopathie biodynamique ou toute autre approche similaire mais impérativement non-invasive peut accompagner thérapeutiquement un traumatisme crânien.Pour en savoir plus : www.svenjaknecht.ch,Svenja Knecht, thérapie craniosacrale ostéopathique, biodynamique & cardiovasculaire, tél. 078 634 67 80, Yverdon & La Chaux-de-Fonds, svenjaknecht@bluewin.ch

Comment as Thérapie Craniosacrale Cabinet Svenja Knecht

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